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  • Confort thermique dans un habitat ancien

Le confort, la thermie, le chauffage dans un habitat ancien, sujets divers et souvent tous traités comme étant quasiment fusionnels, avec une recette, voie (voix aussi d’ailleurs !) unique.

Oh, cette route n’est pas un cul-de-sac, elle n’est pas inefficace; simplement elle est sélective dans les procédés. C’est un peu comme si, pour aller d’un point A à un point B, plusieurs solutions étaient possibles, plusieurs routes, plusieurs modes de déplacement pouvaient, peuvent, être choisis, chacun avec des avantages et des inconvénients. Libre à chacun de privilégier ses modes de déplacement et ses chemins, sauf que, d’un coup, on nous dit : il n’y a qu’une route ! Pour ce qui est des autres “Stop !” sens interdit !

Et pourtant quelle route nous fait-on prendre! Il faut rouler à une vitesse déterminée, entrer ici, sortir là-bas, payer aux points prévus à cet effet. Pour inciter à la prendre, on peut même subventionner son usage !

Pauvres de nous ! Voiture récente, performante et au niveau technologique moyen, voiture ancienne, véhicule à moteur fatigué, pas le choix ! Camion, automobile, motocyclette, vélomoteur, bicyclette, vélo à assistance électrique, trottinette véhicule hippomobile, piéton, allez, zou, tout le monde sur la même voie !

Vous pensez que c’est du délire, que ce n’est pas possible ! Vous avez probablement raison pour ce qui est des déplacements, mais en ce qui concerne les moyens de rendre une maison confortable, c’est un peu ça, le trait est à peine grossi : isoler et, encore, isoler !

Nous ne sommes bien sûr pas opposés à l’isolation. Ce que nous récusons c’est de considérer que seule cette voie serait possible !

Nous avons déjà abordé le sujet du confort au fil de plusieurs articles, nous y avons développé ce en quoi nous pensons que nous faisons fausse route.

Hormis les maisons à murs en pierre, déjà traitées ici, nous allons nous intéresser, dans cet article, au(x) traitement(s) thermique(s) qu’il est ou serait possible d’appliquer aux autres maisons à murs massifs porteurs.

Préalable

L’achat ou la détention d’une maison ancienne sont sources de bonheurs et de … contraintes. Nous avons largement abordé ces sujets ici.

Ils peuvent d’ailleurs être différents selon l’âge, la technique de construction et/ou les matériaux mis en œuvre.

Comment opérer ? que faire ?

Nous l’avons souvent écrit ou laissé entendre, nous le réécrivons : nous sommes totalement effarés d’imaginer le nombre incroyable de conseils “donnés” par des vendeurs, pas toujours compétents au demeurant (heureusement il s’en trouve parfois qui le sont), sur les solutions préconisées ou les produits conseillés dans telle ou telle situation, ceci depuis le coin d’un comptoir de négoce ou Grande Surface de Bricolage (GSB), sans la moindre connaissance de la nature du bâti.

Nous avons écrit  pourquoi nous pensons qu’il faudrait toujours, préalablement à tous travaux, se faire accompagner ou conseiller par un sachant et, si possible, continuer à se faire accompagner au fil de de leur réalisation.

Malgré tout ce que l’auto-construction ou auto-transformation comporte de sympathique ou de réponses à des aspirations diverses, nous avons aussi écrit les limites que nous voyons à ces pratiques.

Qualités et limites intrinsèques d’un habitat ancien

Esthétique

Ces murs sont généralement très esthétiques, bien que ce sujet puisse être discuté, tous les goûts étant dans la nature.

Il est tentant de les conserver pour cette raison. Cependant, les conserver bruts de gros œuvre est une très mauvaise solution tant au plan thermique que confort.

Ecologie

Leurs matériaux sont d’origine proche, ils ont subi peu ou pas de transformation énergivore, ils ne sont pas gorgés d’éléments peu ou pas annoncés tels que des produits chimiques.

Ils sont facilement compostables ou réutilisables en fin de vie. Ils nécessitent peu de matériaux pour leur entretien.

Remontées capillaires

Ces maisons sont généralement édifiées sur des fondations cyclopéennes (pierres assemblées au mortier de chaux, donc mortier perspirant) et, de ce fait, ne disposent pas de rupteur de remontées capillaires. Il faudra les gérer.

Ponts thermiques

Lorsque ces maisons disposent de plusieurs niveaux, les planchers porteurs d’origine sont composés d’un solivage bois. Les solives portent soit un plancher, soit, parfois, un sol minéral composé d’un apport de mortier à base de terre, recouvert d’un dallage en terre cuite. Ces ensembles ne composent pas, en soi, un pont thermique au travers des murs porteurs extérieurs.

Les sols du bas, directement sur le sol, sont généralement composés d’un empilage de cailloux ou de terre, un lit de sable et soit un travertin en pierre, soit un dallage pierre, soit un  dallage en terre cuite, ce qui ne constitue pas non plus un pont thermique très pénalisant.

Les murs de refend sont peu nombreux et eux, effectivement, représentent de vrais ponts thermiques. Cependant, le linéaire de ponts thermiques le plus important est bien consécutif aux débouchés hauts de tous les murs.

Déphasage

Ces murs, du fait de leurs composants et de leur épaisseur ralentissent considérablement le transit des calories d’une face vers l’autre.

C’est une de leurs principales qualités.

Inertie

Une autre de leurs grandes qualités est l’inertie. Celle-ci est consécutive à la chaleur spécifique de leurs matériaux ainsi qu’à leur volume et leur épaisseur.

En résumé

Les murs massifs apportent beaucoup d’inertie, ils apportent aussi un bon déphasage.

Ils perspirent de correctement à moyennement. Ils sont plus ou moins sujets aux remontées capillaires selon la nature de leurs éléments. Leur effusivité va de correcte à mauvaise. Ils ont aussi de belles capacités d’inertie.

Leurs qualités et limites étant connues, que peut-on faire et comment tirer le meilleur parti de ces murs ?

Maison en pisé

Contexte

Le pisé est à la fois un type de terre et une technique.

Extrait d’un article publié ici : “… Les maisons en pisé se cantonnent aux régions dans lesquelles on trouve … de la terre à pisé.

Qu’est-ce que le pisé ? Si un béton est un mélange d’agrégats et de liant(s), alors le pisé est un béton. Il est en effet composé de graviers qui sont liés avec de la terre. Il faut entre 2 et 15% de terre et elle doit contenir un peu d’argile, mais pas trop ainsi que du limon (silt).

L’ensemble est puisé localement, entre la couche de terre arable et la roche mère. Sa composition est différente selon les lieux. Il n’y a donc pas un, mais des pisés. …”

Les maisons construites en pisé ont des murs en terre qui a été tassée lors de sa mise en place entre des banches (coffrages).

La répartition des constructions en pisé en France est plus large que ce qui est souvent défini et qui en limiterait la présence à la seule région anciennement de Rhône Alpes, allant de l’avant-pays savoyard jusqu’au Nord Isère, en passant par certaines parties de l’Ain, jusqu’à la vallée de la Saône et, dans le département de la Loire, jusqu’à la vallée de la Loire, particulièrement dans le Roannais.

On en trouve aussi couramment en Auvergne (depuis le Forez et au-delà de la région de Thiers).

Selon une carte de répartition dressée (pdf) par Evelyne Leylavergne, architecte, on en trouve aussi dans la région toulousaine.
Moins connu : sous Napoléon Bonaparte, la ville de La Roche sur Yon (Vendée) a, initialement, été construite en pisé, preuve que sa répartition géographique est fort large.

Dans ces régions, de nombreuses maisons ont été construites avec ce matériau.

Il y a fort à parier que de nombreuses autres régions (pdf) comptent au moins quelques constructions en pisé, que ce soit en tant qu’annexes ou même habitation.

En France, on estime à environ 1 million le nombre de maisons en pisé et une grande partie de l’humanité vit dans des maisons en terre.

Ce type de maison est donc largement répandu et il s’agit, probablement, de la deuxième grande famille de maisons anciennes antérieures à 1948.

Habitat ancien

En pisé comme avec tout autre matériau, autrefois la construction d’une maison était réalisée par l’homme de l’art local. Il intervenait dans un périmètre extrêmement réduit et connaissait les qualités et limites du matériau à sa disposition, ici avec des graviers, peu de liant, là, a contrario plutôt grâs, beaucoup de fines. Il savait (vidéo), d’expérience, comment travailler chacune.

Construire aujourd’hui en pisé

Une fois acquis la certitude de présence de terre à pisé, il est possible de construire en pisé.

Nous conseillons vivement les candidats à ce type de construction de se rapprocher des associations et/ou organismes qui pourront, très utilement, leur proposer des listes de professionnels, tant concepteurs qu’œuvrants sur le chantier. Citons à nouveau, entre autres, Maisons Paysannes de FranceCRAterre et AsTerre. Il en existe probablement d’autres mais celles-ci nous semblent suffisamment fédératrices pour orienter en cas de besoin.

Ces associations et/ou organismes pourront aussi proposer des stages à destination d’artisans qui voudraient maîtriser la technique.

En ce qui concerne les candidats à l’auto-construction, nous leur conseillons également vivement de prendre contact avec ces organismes pour, soit se faire accompagner par un professionnel, soit suivre un ou des stages afin d’acquérir le minimum de connaissances nécessaire, tant théoriques que de maîtrise des gestes adéquats.

Nous déconseillons vivement quiconque de s’improviser, pour lui ou pour d’autres, constructeur sous prétexte que travailler de la terre serait, ou simple, ou naturel. Edifier une maison est une autre aventure que faire des châteaux de sable sur une plage.

Que faire avec des murs en pisé

Il serait dommage de ne pas tirer parti des qualités intrinsèques d’un tel matériau.

L’abord est très proche de celui largement développé dans l’article dédié au traitement thermique des murs en pierre.

Ci-après, un résumé de l’approche en question.

Isolation

Pourquoi pas, mais où et comment : Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE) ou Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI). la comparaison et la pertinence de l’une ou de l’autre des solutions ont déjà été analysées.

Isolation par l’extérieur

C’est ce que préconisent beaucoup de bureaux d’études et d’entreprises qui la pratiquent.

Quels en sont les bénéfices réels ?

En ce qui concerne l‘exploitation du bâti en terme de volume intérieur disponible, indéniablement elle présente l’intérêt de ménager une surface habitable supérieure.

L’influence de ce type d’isolation est surtout effective au plan de la consommation d’énergie pour chauffer à une température donnée. L’ITE n’a d’incidence réelle sur le confort, que dans la mesure où les parois concernées seront maintenues à une température proche de celle de l’air ambiant. Elle est donc à proscrire dans le cas de résidence secondaire ou, au moins, à utilisation intermittente (par exemple écoles, bureaux …)

Si l’ITE, comme c’est trop souvent le cas, est réalisée avec un isolant fermé à la migration de la vapeur d’eau (polystyrène), alors les remontées capillaires ne pourront s’évacuer que vers le volume intérieur. Elles viendront s’ajouter à une teneur en vapeur d’eau probablement déjà élevée du fait de la non-perspirance de l’isolant et donc non-évacuation (par les murs extérieurs) de la vapeur d’eau émise dans l’habitat du fait de la vie des habitants.

Si la teneur en eau dans l’air est trop élevée (source de ressenti d’inconfort), deux moyens permettent de la faire baisser : renouveler beaucoup l’air via un système de renouvellement qui fonctionnera à marche forcée, soit augmenter la température intérieure.

Le renouvellement d’air à marche forcée est bruyant. La conséquence est que, le plus souvent, les occupants chauffent à quelques degrés de plus : 1 degré de chauffage en plus, c’est non pas comme on le lit souvent, 7% de consommation supplémentaire mais plus probablement 15 à 20%.

Si, à température constante, on a économisé 30% de chauffage mais qu’il faut chauffer de 2° de plus pour contrer l’excès d’humidité relative, on reperd 30% de consommation … donc opération financière blanche … à l’exploitation !

En effet, il aura fallu payer l’ITE, laquelle, en sus de la dépense, aura nécessité de l’énergie et des ressources pour sa réalisation !

Conclusion : l’ITE est-elle une bonne idée ??? Pour ceux qui la vendent, en tout cas, oui ! Pour les propriétaires, il en va très souvent autrement.
Pour ceux qui avanceraient l’argument des ponts thermiques, nous leur conseillons de se reporter à l’article déjà conseillé, sur les murs en pierre dans lequel nous avons largement traité ce point.

Isolation par l’intérieur

On la présente souvent comme dépassée … car elle ne s’attaque pas aux ponts thermiques. Nous ne partageons pas ce point de vue.

Là aussi, nous conseillons la consultation de l’article dédié au traitement thermique des murs massifs en pierre.

Correction de l’effusivité des murs

Il s’agit d’appliquer un enduit composé d’un élément “isolant” et d’un lien, par exemple chanvre/chaux, terre/paille…

Cette option ne permettra pas, pour le maintien à une température déterminée fixe, de faire sensiblement évoluer le coût de chauffage à la baisse.

Alors, est-ce pertinent ? Non! diront les techniciens adeptes du tableur et des formules mathématiques.

Cependant c’est faire fi de ce que nous sommes : des êtres doués de ressenti, pas des thermomètres !

Et comme déjà souvent expliqué dans ces colonnes, ce n’est pas uniquement une température qui détermine un niveau de confort mais également de nombreux autres critères.

C’est là que nous retrouvons le fait, développé en début d’article, que la voie conseillée par les autorités et nombre de bureaux d’études, entreprises ou fournisseurs (celle de l’isolation et du chauffage) n’est pas sans issue, mais

Elle n’est pas la plus pertinente : elle fait perdre de la place (si ITI), amène à une gestion délicate de la teneur en vapeur d’eau et à un coût financier, énergétique et de ressources très élevé pour sa réalisation dans le cas d’une ITE.

Donc, la solution, à nos yeux la meilleure, consiste à isoler légèrement les parois extérieures avec un enduit chanvre/chaux, terre/paille ou autre, par l’intérieur, et à corriger l’effusivité desdites parois, toujours par l’intérieur, avec un parement dense à bonne effusivité.

Nous sommes, avec ces préconisations, « décalés » par rapport à ce qui tend à devenir un dogme, mais totalement dans la logique de la physique, de la physiologie des occupants, du respect des bâtis et de l’environnement en ne consommant que très peu de ressources, qui plus est, raisonnablement énergivores.

L’ensemble est recyclable et cette faible consommation de ressources est très respectueuse des générations futures, lesquelles, à notre image, auront aussi des besoins… qu’elles pourront satisfaire si nous leur en laissons la possibilité !

Maison en bauge

La bauge est une autre forme de mise en œuvre de terre crue. La grande différence entre le pisé et la bauge consiste en la préparation des éléments au cours du montage et l’ajout d’un peu de paille.

Ces différences ne sont pas de nature à changer l’approche par rapport à ce qui est développé ci-avant concernant le pisé.

Un peu d’histoire

La bauge est un mélange de terre (argile + limon) avec de l’eau et de la paille. Les trois éléments sont mélangés jusqu’à obtenir une consistance pâteuse ferme (vidéo). Le matériau est alors découpé en blocs qui seront empilés entre des banches, tassés et foulés au pied, en vue de constituer un mur monolithique.

Elle est d’un emploi très ancien et probablement moins complexe que le pisé.

Du fait d’un mélange nécessaire, après quelques essais (avec des proportions différentes) et compte tenu de la qualité de l’argile disponible, il sera possible de trouver la composition idéale.

Le traitement thermique

Les similitudes avec un mur massif en pisé ou en pierre amènent au même traitement thermique : enduit correcteur d’effusivité.

Maison à colombages et remplissage torchis

Le torchis, comme le pisé et comme la bauge, est réalisé avec une base de terre. Une différence notable néanmoins avec les terres massives : les parois sont généralement beaucoup moins épaisses. Elles ont donc moins de capacité de déphasage et d’inertie, ceci étant compensé par une plus grande présence de paille et donc une meilleure capacité isolante, donc à meilleur lambda. Comme les autres parois à base de terre crue, elle sont très perspirantes.

Un peu d’histoire

Contrairement aux deux techniques précédentes, le torchis n’est pas autoporteurencore moins en capacité d’encaisser des charges.

Il s’intègre dans une structure à ossature bois, généralement de type “à colombage”.

Nous avons publié ici un article dédié à l’achat d’une maison ancienne. Nous y avons décrit cette technique de construction.

En résumé : l’ossature principale, porteuse, est constituée de poteaux porteurs et de poutres. Des pièces de plus petites dimensions, des éclisseslui sont ajoutées. Elles sont posées relativement serrées et des torches de foin enrobées dans de l’argile sont tressées entre et autour des éclisses (ce qui aurait donné le nom de “torchis”). Il est aussi possible d’opérer par apport de poignées de matière (vidéo).

Un enduit épais en terre vient finir le mur, aussi bien sur la face intérieure que sur la face extérieure.

Le traitement thermique

Les maisons à colombage et remplissage « lourd » devront être traitées à l’identique des maisons à murs en pisé (cf ci-avant) ou des murs en pierre (nous vous conseillons de vous y référer).

Maison à colombages et remplissage pierre ou brique

Nous sommes en présence des mêmes caractéristiques que ce qui a été décrit au sujet des murs en pierre, épaisseur en moins, donc même traitement : enduit correcteur d’effusivité, peut-être un peu plus épais, et finition avec un parement massif ou, à tout le moins, à bonnes capacités d’effusivité.

Conclusion

S’appuyer sur les qualités intrinsèques des murs massifs en pisé, en bauge ou à colombages avec remplissage de torchis est, pour nous, le meilleur compromis possible entre performance isolante, confort, économie d’énergie à l’exploitation, respect du bâti originel et de la planète.

Les compléter avec un enduit correcteur d’effusivité et un parement dense est aussi la voie royale pour atteindre un très bon niveau de confort en consommant le moins possible de matière première et d’énergie grise, ce qui laissera d’autant plus de réserves disponibles pour les générations futures.

Certes, les solutions que nous préconisons sont un peu à contre-courant des prescriptions habituelles des autorités ou des bureaux d’études ! Certes il est possible d’arriver, sur le papier, à une performance isolante supérieure avec de l’ITI ou de l’ITE ! Mais qu’est-ce qui est le plus important : la performance isolante la plus élevée au prix de travaux prohibitifs tant au plan financier que d’utilisation des ressources de la planète et émission de Gaz à Effet de Serre (GES) ou, dans la globalité, un meilleur bilan général consommation à l’exploitation, ressources consommées et moindre émission globale de GES ?

Ceci se confirmerait pour quiconque voudrait établir un bilan carbone travaux/exploitation, sachant, que cerise sur le gâteau, le carbone relâché serait probablement plus vertueux puisque s’agissant d’un carbone issu et inscrit dans le cercle vertueux du carbone, et non pas d’un relâchement dans l’atmosphère de carbone piégé au carbonifère, comme on le voit trop souvent avec des matériaux issus de la pétrochimie et énergivores à leur fabrication.

Merci à Clément Jamin pour ses apports précieux.

Claude Lefrançois


Après 30 ans dans le bâtiment, ancien charpentier, ancien constructeur, ancien maître d’œuvre, formateur dans le bâtiment, expert en analyse des bâtis anciens avant travaux, auteur de nombreux articles et d’un livre “Maison écologique : construire ou rénover” aux Ed. Terre vivante, auteur de 2 ebooks disponibles sur mon blog, je suis désormais retraité.
Je mets mon temps disponible et ma liberté d’expression à votre service : j’observe et j’analyse, au besoin je dénonce ou émet des idées.
Bonne lecture.

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