Je voudrais contacter des passionnés de bulles enterrées en matériaux locaux

Mouli vu de loin
La densité de population à la Réunion stérilise les sols. Il faudrait pouvoir cultiver par dessus l'habitat au lieu de bétonner
Description :

La Réunion connaît une tension sur les sols constructibles devenus très exigus à force d'être divisés. Les jardins ont disparu, les maisons sont mitoyennes, les cours bétonnées, les garages ont fini de manger ce qui restait de jardin. Le reste de l'île étant devenu parc naturel inconstructible, le prix du foncier est tel que les salariés moyens ne peuvent plus rien acquérir pour bâtir. Pour qu'il reste du végétal dans les zones urbanisées populaires extrêmement denses, il faudrait une technique industrialisée pour construire enterré et conserver une culture de végétaux au dessus de la case.

Par exemple une technique en écailles recourbées emboitables faciles à auto-assembler et bénéficiant d'une portance de forme (genre structure ovoïde)... ou toute autre solution utilisant des matériaux locaux. Si un projet architectural tenait la route, nul doute que la Région pourrait être sollicitée et accorder des subventions à une industrialisation qui permettrait une auto-construction enterrée et donc la survie des végétaux en zone urbaine.

Pour remédier à la bidonvillisation de l'habitat populaire, il faudrait que des architectes proposent des solutions normalisées et bon marché privilégiant un habitat semi-enterré (voire totalement enterré) maîtrisant la circulation de l'air et de l'eau et la végétalisation tout en prenant en compte la survenue récurrente de cyclones. Sur un terrain pentu, de petites structures enterrées (genre bulles) reliées entre elles à des niveaux différents nécessitent moins de déstructurer le sol que de grands immeubles.

J'appelle à la rencontre entre spécialistes "pro" de l'habitat enterré et habitants désireux de construire voire d'autoconstruire de façon écologique en laissant toute sa place au végétal sur une île surpeuplée qui doit importer son alimentation à 80 %. La nécessité de construire ne saurait supprimer le végétal en zone urbaine populaire, là où cultiver ses légumes peut se révéler indispensable.

J'invite les amoureux de la construction enterrée végétalisée, les "sachant" comme les "voulant savoir", à me faire connaître les associations  avec un tel projet, ou, s'il n'y en a pas, à en créer une. Nul part ailleurs que dans cette île, pentue voire escarpée, dépourvue d'autonomie alimentaire, où une forte population s'entasse sur des espaces restreints, le recours à un habitat enterré ne serait plus urgent...

 

 

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