La province de Guangxi, au sud de la Chine, va bientôt accueillir la première ville-forêt au monde. Gros plan sur un projet architectural pharaonique, écologique et fascinant.
Stefano Boeri, l’architecte à l’origine de cette idée folle, peut sembler bien ambitieux. Pourtant, dans le domaine, cet italien n’est déjà plus un débutant. On lui doit déjà la construction d’un certain nombre de tours végétales aussi belles que surprenantes, notamment à Milan (on vous en parlait ici). Aujourd’hui, il entend juste passer à la vitesse supérieure…
[Mise à jour] Quelques explications complémentaires (en anglais) de l’architecte italien Stefano Boeri sur ce projet de Forêt Verticale à Liuzhou
Notre avis : un projet qui fait le buzz à travers la planète, mais sur lequel il faudrait relativiser l’impact écologique. « Une ville de 30.000 habitants », de quoi inquiéter sur les déplacements nécessaires (logement, travail, achats), avec une telle concentration. Si on prévoit « 40 000 arbres et un million de plantes » pour une absorption de « 57 tonnes de polluants par an » dans combien de temps cette végétation sera capable d’atteindre cet objectif (5, 10 ans ?). En attendant, les milliers de tonnes de bétons utilisés pour construire ce complexe vont détruire l’environnement (extraction de sable) et bruler des millions de tonnes de CO² (ciment, transports). Il nous faudrait connaître le bilan carbone global de ces constructions avant de se réjouir d’un tel projet !
Editeur et Rédacteur en chef de Build Green, le média participatif sur l'habitat écologique et pertinent. Passionné par le sujet de l’éco-construction depuis 2010. Également animateur de nombreux réseaux sociaux depuis 2011 et d'une revue de web sur : Scoop.it
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Notre avis : un projet qui fait le buzz à travers la planète, mais sur lequel il faudrait relativiser l’impact écologique. « Une ville de 30.000 habitants », de quoi inquiéter sur les déplacements nécessaires (logement, travail, achats), avec une telle concentration. Si on prévoit « 40 000 arbres et un million de plantes » pour une absorption de « 57 tonnes de polluants par an » dans combien de temps cette végétation sera capable d’atteindre cet objectif (5, 10 ans ?). En attendant, les milliers de tonnes de bétons utilisés pour construire ce complexe vont détruire l’environnement (extraction de sable) et bruler des millions de tonnes de CO² (ciment, transports). Il nous faudrait connaître le bilan carbone global de ces constructions avant de se réjouir d’un tel projet !
