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Transition énergétique : pourquoi l’arbitrage d’Isabelle Kocher est au détriment du climat ?

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C’est ce que l’on comprend à l’issue de la conférence de presse tenue il y a peu par la dirigeante du groupe Engie, qui annonce : « Pousser le chauffage électrique, pousser les grille-pains comme on les appelle, ça veut dire une facture plus élevée pour les consommateurs ».

Cela équivaut à privilégier les solutions gaz et fioul en ignorant les possibilités offertes par les systèmes électriques.

Pourquoi cela est-il dangereux ?

Je vais apporter les réponses de TOI-SOL qui sont à la fois d’ordre écologique et d’ordre économique.

Des sources importantes des émissions de CO².

La combustion des énergies fossiles pour le chauffage et l’eau chaude des bâtiments représente des sources importantes des émissions de CO². Il est impératif de les combattre pour limiter le réchauffement climatique !

L’utilisation de l’électricité faiblement carbonée (comme on peut le voir sur l’illustration comparativement au Gaz de 355 g/kWh (source : economiedenergie.fr/les-émissions-de-co2-par-énergie) est donc parfaitement pertinente pour aller dans le sens de l’objectif fixé par la loi d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

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Et cela même en utilisant des productions classiques par effet joule !

Mais l’électricité est vraiment la meilleure proposition si l’on utilise des pompes à chaleur qui permettent de réduire l’impact carbone d’un facteur trois à quatre (tout en réduisant d’autant la facture ce qui ne devrait pas échapper à la DG du groupe ENGIE).

Ces solutions de pompe à chaleur « eau/eau » (dont TOI-SOL tire le meilleur profit par l’utilisation de la toiture comme captation) sont directement comparables aux productions centralisées des chaudières au gaz.

Du point de vue économique

Il faut considérer la dépendance énergétique pour le chauffage auprès des pays producteurs d’énergies fossiles essentiellement Russie, Norvège, Pays-Bas, Algérie.

Cette dépendance correspond à la durée de vie des installations de chauffage (souvent une quinzaine d’années).

Or les ressources gazières sont fortement sollicitées par d’autres marchés.

Comme pour toutes les énergies fossiles, le gaz est présent dans le sol en quantité finie. L’Algérie annonçait récemment qu’elle ne pourrait plus subvenir dans quelques années aux exportations. Le pic gazier européen quant à lui est déjà parfaitement documenté.

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Des tensions d’approvisionnement dans l’avenir.

Lors du premier choc pétrolier dans les années 70 nous avions cruellement ressenti les conséquences d’une trop forte dépendance envers les énergies fossiles et pris ce qu’on pourrait considérer parmi les premières mesures de transition énergétique pour la limiter.

Favoriser le recours au gaz dans le bâtiment correspond à l’inverse à la création de dépendance et à une véritable addiction aux énergies fossiles, car il faut amortir les installations de chauffage.

Ce qui rend difficile et long tout retour en arrière.

De plus, cela pèse encore davantage sur l’économie par des importations supplémentaires d’énergie au détriment des solutions plus locales et créatrices d’emploi.

Nous sommes à la merci de ces pays producteurs de gaz qui peuvent décider unilatéralement de l’augmentation tarifaire ou du boycott des exportations vers notre pays.

La politique déjà ancienne du taux de 2,58*, imposé dans la construction pour la conversion de l’énergie électrique en énergie finale va exactement dans ce mauvais sens.

Il faut par conséquent changer cette politique désastreuse qui consiste à faciliter des choix plus économiques à court terme au détriment du climat et de la pérennité de notre système énergétique…

Il est urgent que nos décideurs politiques intègrent les nouvelles solutions techniques et la volonté des nouvelles générations de mettre en place la transition énergétique au lieu de s’en remettre aux solutions d’une époque révolue.

Notre avis : ceci doit se faire avec la plus grande vigilance afin d’éviter que cette orientation en devienne une justification à plus d’EPR. Par ailleurs, nous rappelons que notre conviction est de sortir du triptyque catastrophique : isolation, chauffage et énergie consommée à l’exploitation du bâtiment.

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Je suis issu d’une famille de couvreurs de pères en fils depuis la première moitié du XVIIIe siècle. Mon grand-père et mon père étaient spécialisés dans la restauration des monuments historiques. C’est tout naturellement qu’après mon Bac je me suis orienté vers cette profession en obtenant un BTS équipement technique du bâtiment option couverture au lycée Maximilien Perret de Vincennes. Par la suite, j’ai travaillé dans le commerce des produits du bâtiment à différents postes de commercial à chef de dépôt. J’ai été élu local à Sceaux 12 ans et constaté l’importance des obligations administratives dans l’obtention des permis de construire. J’ai complété ma formation au CNAM et obtenu un DPCE et un DESE. Sensible depuis toujours à la préservation de l’environnement, j’ai inventé en 2008 une tuile capable de transmettre la chaleur issue du rayonnement solaire vers un réseau caloporteur. Le procédé permet d’économiser les ressources naturelles, préserver l’environnement, mais sans renoncer au confort et à l’esthétique des bâtiments existants. Les tuiles en matériaux traditionnels conservent une apparence habituelle. Cette innovation a reçu la médaille d’or du salon des inventions de Genève en 2010. Des travaux universitaires ont mis en évidence les performances thermiques. Ils ont été présentés lors de la conférence du « Sustainable Intelligent Manufacturing » de Leiria en 2011. En 2012, j’ai inventé une nouvelle modalité de transmission thermique qui améliore les performances, fiabilise et facilite la pose par le couvreur. À partir de cette nouvelle technologie, j’ai réuni des partenaires pour la réalisation des produits et la mise sur le marché. J’ai lancé la réalisation des outillages spécifiques pour l’industrialisation de la production. La société Toi-Sol ouverte en 2016 se charge du lancement et du développement de cette nouvelle proposition sur le marché de la construction individuelle, mais aussi sur le petit collectif.

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