Vous avez peut-être déjà entendu ces noms : écolieu, tiers-lieu, habitat groupé, habitat participatif, hameau léger, éco-hameau, éco-village ou éco-quartier ? Mais quelles en sont les définitions, les particularités et différences ? Petit lexique à destination des futurs éco-habitants …
“Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”*. C’est indéniable, habiter de façon collective (co-habiter ou co-living), est une solution alternative inspirante pour beaucoup. Depuis quelques années, on constate sur les réseaux sociaux et sur le terrain, un véritable engouement (encore plus après la crise sanitaire) pour cette façon de vivre ensemble, que ce soit pour des raisons économiques, écologiques ou sociales.
On ne va donc pas vous parler ici des barres d’immeubles, cages à lapins, cubes de béton ou même de lotissements ou quartiers résidentiels, réalisés depuis l’après guerre dans des zones périmétriques de nos grandes villes. Ce qui nous intéresse avant tout ici, ce sont ces nouvelles formes d’habiter collectivement, idéalement dans un environnement loin des pollutions, avec un projet de vie commune, parfois en toute autonomie. Et ne croyez pas que ces communautés sont si marginales, car elles sont déjà plus de 750 partout en France !
L’écolieu
Nous le définissons comme le terme générique de tous ces types d’habitat coopératif. L’objectif commun est de créer un lieu où les aspirations écologiques dominent, et de mettre en commun leurs ressources pour concevoir, réaliser et financer ensemble leur projet de vie. La plupart du temps un écosystème se construit avec le projet d’aboutir à une autosuffisance économique, alimentaire, énergétique et en eau. C’est aussi un lieu d’accueil où le partage des connaissances et la mutualisation des biens sont des règles fondamentales.
Ce type de lieu nécessite de mettre en place des règles communes de vivre ensemble, à savoir une gouvernance et des principes ou processus de fonctionnement appelés chartes, règles de vie, voire constitution. On y applique un type de gouvernance spécifique avec des règles de fonctionnement sur les principes de gouvernance partagée, en sociocratie ou halocratie, via une communication non violente (CNV), avec des prises de décision par consentement ou par consensus. De nombreuses formations sont organisées dans ces écolieux ou via différentes structures (Université du Nous, Université Colibris, …).
Aux Etats-Unis, où ce mouvement s’est développé dans les années 70, on les appelle les communautés intentionnelles. Elles désignent d’après wikipedia ”un ensemble de personnes d’origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie”.
La gestion de ces écolieux peut prendre différentes formes : SCI classique, Société Coopérative d’Habitants (explications ci-dessous) pour la partie immobilière, Association ou Coopérative pour les activités économiques du site.
L’oasis
Une Oasis est le terme générique utilisé par le mouvement Colibris pour définir ses différentes solutions de vivre ensemble. Inspiré par Pierre Rabhi (initiateur de l’agro-écologie en France), dirigé par Isabelle Desplats jusqu’en 2014 et rejoint par Cyril Dion (réalisateur des films Demain,, Demain et Après, et Animal) en 2006.
Ils doivent respecter cinq principes fondamentaux :
- Agriculture et autonomie alimentaire
- Éco-construction et sobriété énergétique
- Mutualisation
- Une gouvernance respectueuse
- L’accueil et l’ouverture sur le monde
Les oasis se déclinent en 3 types :
- Les oasis de vie (ou éco-village ci-dessous)
- Les oasis-ressources (ou tiers-lieu ci-dessous)
- Les graines d’oasis (les écolieux en projet)
Ce qui différencie l’oasis des écolieux, c’est l’encadrement formel de ces lieux, formés via l’université Colibris, accompagnés par le mouvement Colibris et parfois financés par la coopérative Oasis. C’est à la fois un gage de réussite et une garantie auprès des banques pour le projet. Il faudra toutefois rentrer dans les codes définis par le réseau, ce qui n’est pas toujours compatible avec certains projets ou personnalités.
En savoir + :
Quelques exemples d’écolieux :
- L’annuaire des écolieux français de Build Green
- L’annuaire commun des oasis et habitats groupés
- Le témoignage d’Elvie sur ces écolieux
L’éco-hameau, éco-village (ou oasis de vie)
Un écovillage (ou éco-village, éco-hameau), est d’après wikipedia “une agglomération rurale, ayant une perspective d’autosuffisance reposant sur trois axes : un modèle économique alternatif, une place prépondérante accordée à l’écologie et une vie communautaire active. Un des objectifs de ce concept est de redonner une place plus équilibrée à l’homme en harmonie avec son environnement, dans un respect des écosystèmes présents.”
La frontière entre l’éco-hameau et l’écolieu est très mince. L’écolieu va plus souvent en premier lieu construire son modèle économique (souvent autour de la permaculture) avant de développer le lieu de vie et d’accueil, alors que dans l’éco-hameau, cela vient souvent dans un 2ème temps, une fois l’habitat construit ou rénové.
Ce qui distingue l’éco-hameau de l’éco-village, c’est sa taille, le hameau étant à l’échelle d’un “quartier”, l’écovillage s’intégrant à l’échelle d’un village ou d’une ville, avec un écosystème développé sur les principes du troc, du partage ou de la monnaie locale. L’objectif n’est donc pas toujours écologique. Certains éco-villages ont une vocation politique tandis que d’autres s’attachent surtout à la qualité de vie ou développent une activité artistique. Quand l’écovillage aspire à la protection de l’environnement, on y maintient, voire recrée, la biodiversité, protège et restaure les habitats naturels, développe un modèle durable d’agriculture et de gestion forestière, utilise de façon efficace l’énergie, l’eau et les matériaux, valorise une meilleure utilisation des ressources naturelles par la réduction, la récupération et la réutilisation.
L’oasis de vie :
Dans son intention initiale, les oasis sont des lieux de « vivre-ensemble » où cohabitent plusieurs cellules familiales. Elles proposent une alternative à l’habitat individuel via les préceptes de Colibris (ci-dessus).
L’activité économique n’y est donc pas systématiquement développée, même si, via l’accueil et les formations, cela vient très vite un moyen de subsistance, en plus de la production alimentaire.
Longo Maï
Le nom est issu d’une formule difficilement traduisible de l’occitan provençal, exprimant le souhait « que ça dure ». Longo maï, est créé en 1973 par un groupe d’apprentis, de lycéens et d’étudiants qui s’installe sur une colline abandonnée de Provence, Limans (FR-04). C’est désormais une expérience de vie communautaire dans des régions rurales de différents pays d’Europe.
Les coopératives Longo maï expérimente une vie communautaire dans des régions rurales (9 en France) et différents pays d’Europe (Suisse, Autriche, Ukraine, Allemagne de l’Est, Costa Rica). Les coopératives de Longo maï pratiquent des économies d’autosubsistance qui restent ouvertes à l’accueil et la formation de jeunes et à des projets ayant un rayonnement régional. Le modèle économique est basé sur l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, la transformation des matières premières locales et sur la vente directe des produits.
Les villages d’habitats alternatifs et hameaux légers
Parmi ces éco-hameaux, 2 tendances prennent de plus en plus d’ampleur :
- les villages d’habitats alternatifs sont installés sur des zones constructibles (appelée Stecal) sur lesquelles se sont plantées de façon permanente, des yourtes, des tipis, des kerterres ou des tiny-houses.
- les hameaux légers sont les mêmes types de village sauf que leur vocation est plus provisoire, la loi n’autorisant le stationnement de ce type d’habitat que pour une durée de 3 mois.
L’éco gîte
Nous faisons le choix d’ajouter ce type de lieu d’accueil, en court séjour, dont la tendance est à se transformer en plus long séjour, avec le développement d’activités de permaculture, d’élevage, de bien être,…
Wikipédia le définit ainsi : “un type d’hébergement touristique qui répond aux critères de respect de l’environnement garantis par un label environnemental. Selon le type d’hébergement on parle d’écogîte, éco-hôtel, écolodge, éco-village de vacances ou encore éco-auberge de jeunesse.”
Après la crise sanitaire que nous avons vécu, il est fort probable que ces lieux vont devoir adopter un nouveau modèle économique. L’écolieu, sera t-il une piste salvatrice ?
En savoir + :
Exemples d’éco-hameaux, éco-villages :
- L’éco-village Tera dans le Lot et Garonne
- 3 exemples d’éco-villages en quête d’autonomie
- Ty Village : éco-village de tiny houses pour étudiants à Saint-Brieuc
- Le premier village de tiny house en région Centre à Courmenin (FR-41)
- Hameaux légers : des écolieux pour revenus modestes
- Eotopia
Cohabitat : l’habitat coopératif, groupé, partagé ou participatif
Si jusqu’ici chacun y allait de son patronyme, depuis 2018, ce mode de vie reposant sur une démarche citoyenne est encadré par la loi Alur, qui les nomme désormais les habitats participatifs. Il permet à des groupes de personnes de construire leur logement et de partager un mode de vie écologique et communautaire, à moindre coût.
Se lancer dans un projet d’habitat participatif, c’est se mettre à plusieurs pour trouver un terrain, concevoir des logements sur mesure en les adaptant aux besoins et au goût de chacun, et imaginer une manière de vivre autrement, plus écologique et plus communautaire, tout en mutualisant les espaces et les biens.
Le projet d’habitat s’élabore en appliquant au plus près ces préceptes : orientation du bâti, sources de chaleur renouvelables, gestion des déchets, choix des matériaux… Financièrement, les opérations d’habitat participatif permettent d’ailleurs de construire à coût maîtrisé.
Ce statut juridique offre l’opportunité de se développer sous une forme économique complètement novatrice : la société coopérative d’habitants. Elle a pour objet de fournir à ses associés la jouissance de logements et d’espaces partagés. Pour cela elles peuvent construire ou acquérir un immeuble ; elles assurent ensuite la gestion et l’entretien de l’immeuble. Un dispositif anti-spéculatif est prévu (prix de cession des parts sociales limité à leur montant nominal majoré sur l’IRL) et les sorties de la société sont encadrées afin de sécuriser l’équilibre financier de la société. Ces sociétés sont autorisées à proposer des services aux tiers, le volume de ces activités étant toutefois encadré. Les associés coopérateurs doivent s’acquitter d’une redevance, afin notamment de rembourser l’emprunt contracté par la société pour la construction de l’immeuble.
Autre possibilité, la société d’attribution et d’autopromotion a pour objet d’attribuer à leurs associés la jouissance ou la propriété de leur logement. Elles peuvent pour cela construire un immeuble. Contrairement aux coopératives d’habitants, ces sociétés peuvent donc donner lieu à des copropriétés lorsque les statuts prévoient une attribution en propriété, dès lors que l’un des associés se retire ou bien que la société est dissoute.
[Edit 02/11/2020] Ces 2 statuts sont prévus par la Loi Alur mais rien ne vous empêche de lancer ce type de projet à partir d’autres structures juridiques : la Sci classique, la Scia (société civile immobilière d’attribution) ou Sccc (Sociétés coopératives de construction). N’hésitez pas à vous faire accompagner pour le choix du meilleur statut.
L’habitat inclusif ou habitat partagé accompagné
L’habitat inclusif est construit par des collectivités, des promoteurs privés ou sociaux, des associations et il accueille des publics handicapés ou dépendants. Ce type d’habitat bénéficie d’un régime juridique précis (Loi ELAN d’octobre 2018).
En savoir + :
- Ecohabitatgroupe.fr
- Habitat Participatif France
- Habicoop.fr
- Ecohabitons.org
- La carte des habitats groupés et oasis
Exemples d’habitats coopératif, groupé, partagé ou participatif :
- MasCobado à Montpellier
- Au Clair du Quartier dans l’Isère
- La Semblada dans le Puy-de-Dôme
- Les Colibres dans les Alpes-de-Haute-Provence
- Ecoravie
L’écoquartier
Portée par le Ministère de la Transition écologique, ce label favorise de “nouvelles façons de concevoir, construire et gérer la ville durablement”.
Lancé en décembre 2012, le label ÉcoQuartier répond à l’objectif fixé par l’article 7 de la loi de programmation du 3 août 2009 relative à la mise en en œuvre du Grenelle de l’environnement. L’État a la mission d’encourager « la réalisation, par les collectivités territoriales, d’opérations exemplaires d’aménagement durable des territoires » et plus particulièrement des opérations d’ÉcoQuartier dans les territoires qui ont des « programmes significatifs de développement de l’habitat ».
Le référentiel ÉcoQuartier est bâti sur une Charte de 20 engagements regroupés en 4 dimensions :
- Démarche et processus
- Cadre de vie et usages
- Développement territorial
- Environnement et climat
Si, sur le papier, le label se rapproche quelque peu du concept d’écolieu, dans les faits 2 points le distinguent véritablement. D’une part la dimension environnementale du bâti est basée sur son exploitation, ses consommations énergétiques, et non sur le bilan carbone des constructions. Ce qui engendre souvent des aberrations au niveau du choix des matériaux. Par ailleurs, tendre vers l’autosuffisance (et notamment économique) n’est pas vraiment un aspect pris en compte dans la charte d’engagement. Un label intéressant à mettre en place pour des projets périurbains, cependant plus compliqué à respecter lorsqu’on s’éloigne des villes.
Attention, beaucoup de quartiers se revendique de l’écoquartier sans jamais avoir respecté ni obtenu le label !
En savoir + :
Exemples d’écoquartiers :
- 2 modèles d’éco-quartiers inspirants
- L’écoquartier de la Ferme à Murs-Erigné (FR-49)
- Écotopies : témoignages et expériences en éco-quartier
Le tiers-lieu
Pour pallier l’isolement et dynamiser leur territoire, des citoyens créent depuis des années des tiers lieux afin de développer le «faire ensemble » et retisser des liens. Ces lieux sont des acteurs centraux de la vie de leurs territoires. Leurs activités, bien plus larges que le coworking, contribuent au développement économique et à l’activation des ressources locales.
Terme traduit de l’anglais, The Third Place, il s’entend comme volet complémentaire, destiné à la vie sociale de la communauté, et se rapporte à des espaces où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle.
Ils peuvent être des espaces physiques pour faire ensemble : coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public…
Chaque lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. En résumé, dans les tiers lieux, on crée, on forme, on apprend, on fait ensemble, on fabrique, on participe, on crée du lien social…
Certains de ces tiers-lieux passent une étape supplémentaire pour y intégrer, tout d’abord un accueil de nuit, puis des logements et des habitats individuels. Ils deviennent alors des écolieux !
L’oasis ressource
Pour Colibris, certains lieux qui respectent les cinq piliers (ci-dessus) ne sont pas destinés à être des lieux de vie permanents. Ils ont davantage une vocation d’accueil, de transmission par des formations ou des stages… Sur ces lieux n’habite qu’une famille, voire personne, mais un certain « faire-ensemble » est développé par les personnes qui y travaillent ou s’y retrouvent très souvent.
L’éco-centre
Terme utilisé au Canada pour désigner un centre de collecte et de tri des déchets, en France il a une toute autre destination ! Le réseau européen des écocentres le définit plutôt comme “un lieu d’information, de démonstration, d’expérimentation et de formation concernant les techniques écologiques dans le domaine du bâtiment, de l’énergie, de l’eau et du paysage.”
On peut y réaliser des formations de courtes à longues durées, accessibles à tout public. Leur vocation écologique est le pilier des formations proposées. L’éco-centre peut être aussi un lieu d’accueil et d’hébergement pour les stagiaires. La frontière avec l’écolieu est alors très mince !
En savoir + :
Exemples de tiers lieux :
- Les coopératives Longo maï
- Le Campus de la Transition
- Le Vesseaux Mère
- L’écocentre de Bourgogne
- L’écocentre la Taupinais (Rennes)
- L’écocentre du Périgord
Un des gros intérêts de la mise en place de ces écolieux est de préserver le bâti de villages et hameaux perdus. Il est possible de reconstruire à l’identique, dans un confort moderne, notamment en chantier école et de réhabiliter ces vieilles dépendances à l’abandon. On redynamise ainsi des quartiers ou des cités désertés par toutes sortes d’activités économiques, sociales et culturelles. Une économie locale au service de l’humain.
Cependant, d’après de nombreux acteurs du secteur, 90% de ce type de projets collectifs ne va pas à son terme. De nombreuses raisons en incombent. Le plus souvent, le facteur humain plombe les relations. Dans le milieu des écolieux, on appelle cela le PFH : le putain de facteur humain ! Pour avancer de façon sereine, il est indispensable de se faire accompagner (le mouvement Colibris est un expert dans ce domaine) ou tout au moins de se former avant de se lancer dans un projet à vocation collective. Et pour se former, vous aurez le choix entre différents livres sur le sujet, ou les nombreuses universités, associations ou fédérations, que nous vous avons cités ci-dessus. Nous vous conseillons de bien étudier toutes les pistes possibles d’écoliving avant de vous engager, et d’appliquer cet adage bien français : “Le temps fournira les moyens. …”
* proverbe africain
Crédits Photos : (Une)
La définition du concept d’écovillage est très superficielle ; un écovillage c’est forcément un positionnement pour l’écologie globale ; c’est aussi un « ancrage » dans la vie rurale en coordination avec les maires, les préfets … et l’Europe qui à un poids très important sur l’écologie nationale.
Le Réseau Français des Ecovillages intervient autant au niveau des communes que des citoyens désireux de revenir à un mode de vie plus sain et naturel.
Je vous invite à visiter leur blog et aller sur le site du G.E.N.
Merci Mare-Line pour votre précision.
Toutefois, comme il n’existe aucune définition légale ni officielle (hors l’article de Wikipedia), cet article s’inscrit dans un cadre général, pour distinguer les types d’habiter collectivement.
En ce qui concerne la démarche écologique des écolvillages, c’est évidement une généralité, mais il existe des exceptions (d’où notre remarque).
Sur le lien avec les collectivités, cela va de soit à cette échelle, mais comme nous n’avons pas voulu rentrer dans les détails nous n’avons pas abordé le sujet.
Nous reviendrons plus tard avec des articles plus complets sur chaque mode d’habiter
Pascal, soyons réalistes, il n’y aura jamais (tant que nous sommes sous la dictature politique actuelle) de définition « légale » ; par contre le concept d’écovillage est bel et bien défini et accepté et reconnu depuis le sommet de la Terre à Rio, en 1992 et ensuite en 1998 par l’ONU comme » comme l’une des meilleures pratiques pour un mode de vie durable » ; si nos gouvernements ne donnent pas suite (voire freinent certains gros projets – nos premiers présidents ont été poursuivis pour « activités sectaires » … !!?) c’est bien que ce concept dérange les lobbies internationaux auxquels nos politiques ont fait allégeance.
C’est clairement aux citoyens de prendre leur avenir en main et nous nous réjouissons de voir des centaines de petits écolieux « éclore » un peu partout en France et partout sur notre (encore) belle Planète Terre. C’est un réseau qui se tisse et se construit en parallèle de cette société du consumérisme qui se meurent et s’autodétruit … Nous avançons à grands pas vers le VIVRE ENSEMBLE en totale cohésion.
VIVE LES ECO-VILLAGES/LIEUX/HAMEAUX/CITES/COMMUNES/VILLES !
et Merci pour ton article plutôt assez complet et juste.
Merci Marie-Line.
Tout à fait d’accord avec toi sur le fait que ce soit aux citoyens de se prendre en main.
C’est dans ce sens que nous avons créé Build Green en 2016 🙂
Et notre définition de l’habitat écologique n’a pas changé depuis !